Face à une flambée inédite des contaminations due au variant Omicron du SARS-CoV-2, le porte-parole du gouvernement a annoncé, dimanche 9 janvier, sur BFM-TV, « un plan de renforcement de notre politique de tests ». Gabriel Attal a annoncé le déploiement de « plusieurs centaines » de centres de dépistage à proximité des centres de vaccination. « Quasiment dix millions de personnes » sont testées par semaine mais les queues s’allongent, a reconnu M. Attal, faisant savoir qu’« on allait multiplier encore les centres de tests ».
« On va demander l’ouverture de centres de dépistage près des centres de vaccination », afin qu’à des moments creux de vaccination, les professionnels sur place puissent réaliser des tests, a précisé le porte-parole du gouvernement.
La deuxième mesure est de permettre aux pharmaciens de créer leurs centres de dépistage. On va leur donner la possibilité de recruter eux-mêmes temporairement des professionnels de santé qui viendront travailler dans leur propre petit centre de dépistage pour qu’il y ait plus de dépistages faits dans les pharmacies », a-t-il ajouté.
6 millions d’autotests en stock
En outre, il s’agit selon M. Attal « d’élargir encore les personnes habilitées à faire des tests », avec dimanche matin un nouvel arrêté publié sur la question. Enfin, concernant les autotests, ils sont au nombre de 6 millions en stock dans les pharmacies, qui « en recevront 10 millions supplémentaires » la semaine prochaine, a précisé M. Attal. « On va garantir aux 6 000 pharmacies qui ne font pas de tests antigéniques et d’autotests qu’on indemnisera les stocks qu’elles auraient commandés et qu’elles ne vendraient pas », a-t-il encore annoncé.
La politique de dépistage massive est actuellement très coûteuse et compliquée à organiser. « On l’assume », a fait valoir le porte-parole du gouvernement. « Bien sûr que ça a du sens de tester » et « on poussera au maximum toujours nos capacités de tests », a-t-il affirmé, insistant sur l’idée que « le test est un outil essentiel de maîtrise de l’épidémie ».
Concernant le passe vaccinal, qui devait entrer en vigueur le 15 janvier, le secrétaire d’Etat a fait savoir qu’en raison du retard pris dans l’examen du projet de loi, cet outil sera mis en œuvre « au plus tard dans les premiers jours de la semaine du 17 janvier ».